Des histoires de vie, des instants suspendus, des émotions à fleur de mots.
La période froide approchait,
Il était temps pour moi de me protéger,
Trouver un nid douillet,
Où je pourrais hiverner.
Dans une poterie, je me suis logée,
À l’abri de la pluie, j’allais patienter.
Il me faudrait au moins treize degrés
Pour que je puisse me réveiller.
Pendant que je dormais,
On m’a transportée,
Éloignée à jamais
De mes paysages bien aimés.
Dans le Lot, je me suis retrouvée,
Entourée d’abeilles que j’aime déguster.
Bizarrement, elles ne m’ont pas encerclée,
Ni vibré à l’unisson pour me faire brûler.
Ici, pas de serres pour m’attraper,
Le guêpier ne s’est jamais montré.
Pas d’araignées pour me capturer,
Et pourtant, nous sommes traquées.
Mes ouvrières ne sont plus tranquilles pour travailler,
Nous n’avons rien demandé,
Surtout pas à voyager,
Mais à ces nouveaux pays, nous nous sommes adaptées.
Rapidement, nos populations ont explosé,
Et cela dérange la société,
Celle qui nous a promenées,
Et ses abeilles bien-aimées,
Que nous sommes en train de décimer.
Comment faire pour cohabiter
Dans cet écosystème inadapté ?
Moi, je crois qu’ils vont inventer
Quelques virus pour nous tuer.
Mais quels autres dégâts
Vont-ils encore causer
Avant de comprendre que le problème endémique,
Ce n’est pas moi, le frelon asiatique.
Cateline Sola, le 19 mars 2025
Il existe des jours où une simple réunion, qui semble éternelle, peut éveiller en nous l'envie de créer des récits extraordinaires. D'autres moments, comme apercevoir un match de rugby à travers la vitrine d'un pub, nourrissent notre imagination et nous transportent vers des aventures épiques. Parfois, même une boîte de gâteaux basques abandonnée peut susciter des idées de mystères captivants. C'est ainsi que ces textes prennent vie, comme une étincelle surgie du quotidien. Chaque instant, même le plus ordinaire, recèle une histoire extraordinaire. Parfois, il suffit d'un regard neuf, d'une pensée fugace ou d'une émotion intense pour que tout un univers s'éveille. J'ai voulu capturer ces moments, les immortaliser sur le papier tout en brouillant les frontières entre la réalité et la fiction. Ce recueil se présente comme un journal déguisé, où chaque texte est un fragment de réalité grossi, transformé ou même sublimé. Mais derrière chaque histoire, une graine authentique attend d'être révélée — que je partage juste après chaque texte. C'est un jeu fascinant de reflets, entre ce que je vis et ce que j'imagine, entre l'instant fugace et l'histoire captivante qu'il pourrait devenir. Et vous, cher lecteur, vous pourriez reconnaître des éclats de vos propres journées dans ces chroniques. Ces petits riens, au fond, portent une signification bien plus profonde. Bienvenue dans ces Chroniques de presque rien — ces Chroniques du quotidien — où l'ordinaire se transforme en tremplin pour l'imaginaire. Osez explorer, rêver et écrire votre propre histoire !
Dans un monde où pleurer est interdit, chaque larme qui coule devient un danger. Peut-on vivre sans tristesse ?
Deux gâteaux, soigneusement achetés, disparus dans la nuit. Un mystère culinaire à résoudre.
Deux matchs, deux mondes : l’un sous les projecteurs, l’autre dans l’ombre… mais tous jouent pour ne pas perdre.
Un rendez-vous chez le médecin qui ne se déroule pas tout à fait comme prévu…
Le quai observe, les humains s'agitent… et le même spectacle recommence, jour après jour.
Une journée ordinaire… et c’est bien ça l’exceptionnel.
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