Des histoires de vie, des instants suspendus, des émotions à fleur de mots.
Tous ces enfants me tournent autour
Pour ces bonbons jetés par terre.
Aujourd’hui, tout le monde m’entoure,
J’ai mis mon habit de lumière.
Après le froid, après l’hiver,
Voilà qui arrive la saison des moissons.
Chaque jour apporte un peu plus de lumière,
Ils laissent leurs soucis et leurs erreurs derrière.
Comme un dernier souffle, arrivent les célébrations.
Ils se masquent et se déguisent,
Bercés par leurs illusions,
Derrière leurs faux nez de sorcières et leurs flammes de dragon.
Ce soir, ce sera moi, Monsieur Carnaval.
Après cette belle journée qui les régale,
Je vais clôturer le bal.
Aujourd’hui, tout le monde m’entoure,
Avec leurs illusions et leur amour.
Cette nuit, ce sera moi, Monsieur Carnaval.
Avec mon habit de lumière,
Je leur permettrai d’y voir clair.
Encore une année, annonciatrice d’espoir et de liberté,
Pour eux, je vais briller.
Cette nuit, ce sera moi, Monsieur Carnaval.
La figure réconciliatrice de cette journée,
Encore cette année, ils vont m’adorer.
Encore cette année, ils vont me brûler.
Cateline Sola, le 15 mars 2025
Il y a des jours où une simple réunion interminable me donne envie d’inventer des maladies absurdes. D’autres fois, un match de rugby aperçu à travers la vitrine d’un pub m’inspire des images de batailles urbaines. Parfois encore, une boîte vide de gâteaux basques me pousse à imaginer des larcins nocturnes mystérieux.
C’est comme ça que ces textes sont nés. D’un rien. D’un tout petit éclat du quotidien.
Chaque moment, aussi banal soit-il, cache en lui une histoire. Il suffit parfois d’un regard différent, d’une pensée furtive ou d’une émotion trop forte pour qu’un univers prenne forme. J’ai voulu capter ces instants, les figer sur le papier, tout en floutant la frontière entre la réalité et la fiction.
Ce recueil est un journal déguisé.
Chaque texte est né d’une situation réelle, d’un moment vécu ou observé, que j’ai étiré, déformé ou parfois sublimé. Mais derrière chaque histoire, il y a une graine bien réelle — que je dévoile juste après chaque texte.
C’est un jeu de miroirs. Entre ce que je vis et ce que j’imagine. Entre l’instant et l’histoire qu’il pourrait devenir.
Et puis, il y a vous. Peut-être reconnaîtrez-vous des fragments de vos propres journées dans ces chroniques. Des petits riens qui, au fond, ne le sont pas tant que ça.
Bienvenue dans ces Chroniques de presque rien — ces Chroniques du quotidien — où l’ordinaire devient un prétexte à l’imaginaire.
Dans un monde où pleurer est interdit, chaque larme qui coule devient un danger. Peut-on vivre sans tristesse ?
Deux gâteaux, soigneusement achetés, disparus dans la nuit. Un mystère culinaire à résoudre.
Deux matchs, deux mondes : l’un sous les projecteurs, l’autre dans l’ombre… mais tous jouent pour ne pas perdre.
Un rendez-vous chez le médecin qui ne se déroule pas tout à fait comme prévu…
Le quai observe, les humains s'agitent… et le même spectacle recommence, jour après jour.
Une journée ordinaire… et c’est bien ça l’exceptionnel.
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